L’ENFANT INTÉRIEUR

Hypnose de l'enfant interieur Institut BetweenVisualisez, imaginez, percevez, un enfant qui porte la joie, heureux, joyeux, souriant, en mouvement…

Tout enfant, dès sa naissance, naît libre, naît porteur de liberté. A la naissance, la vitalité cellulaire heureuse de voir le jour, la totalité des cellules, portent ce bonheur et cette liberté d’être.

Un enfant est de manière innée, heureux de sa vie d’enfant, porteur d’innocence, de regard d’émerveillement.

Cela se manifeste par des plaisirs, des désirs, de la spontanéité, des rires, de l’engouement, de la curiosité, de la découverte constamment, un regard sur la vie neuf et frais.

L’enfant porteur de liberté d’être naturellement ne connait pas le jugement de ce qu’il fait, ce qu’il dit, ce qu’il vit. Il n’y a pas non plus d’évaluation en termes de bon ou mauvais, bien ou mal. L’essence de la nature de l’enfant exclue toute connotation comparative.

Enfant intérieur en joieLa pulsion de vie, l’élan vital, le courant d’Energie de vie naturelle sont ses seuls moteurs d’existence, au départ.

C’est le conditionnement et tout l’impact de l’extérieur qui va transformer l’enfant libre naturel, de manière plus ou moins profonde.

Le conditionnement amène une transformation interne qu’il faudra rétablir à un moment, souvent à l’âge adulte, pour retrouver la liberté et l’énergie originelle.

Ces changements viennent des jugements, réprimandes. Comportements jugés inappropriés, besoins non assouvis, absence de liberté d’expression, non accueil des sentiments, inconvenance des opinons, répression de la spontanéité, retour négatif, maladresses, brimades, chocs émotionnels. Venant du monde des adultes lorsque l’enfant se positionne.

Là, tristesse, colère, peur peuvent s’installer et contrebalancer avec la joie naturelle, l’essence même de l’être.

L’élan de vie s’amoindrit progressivement.

Dés que l’enfant commence à ressentir un danger à s’exprimer librement, il commence à devenir un enfant blessé ou choqué. Son énergie de joie se ralentit, sa lumière intérieure s’affaiblit, ses couleurs intérieures se ternissent.

A l’âge adulte, réside en soi un enfant à la fois blessé et libre. L’enfant libre existe toujours, il est juste là, quelque part, silencieux. Nous l’appellerons « l’enfant intérieur ».

L’enfant intérieur est issu de notre enfance et de ce que nous y avons vécu. Douleurs, Formation Enfant trainant son passéchagrins et peines, incompréhensions, blessures ont pu être renforcées au fil des années, pendant que d’autres ont été oubliées, et d’autres encore ont été guéries, bien heureusement.

C’est une grande part de nous-même, qui est silencieuse et tristounette pour beaucoup d’entre nous. Elle fait partie intégrante de notre personnalité d’adulte. Elle est censée représenter toutes es qualités, capacités et spécificités de l’enfant avant son imprégnation et conditionnement :

  • Spontanéité

  • Authenticité

  • Non jugement

  • Absence d’évaluation, de comparaison

  • Confiance

  • Empathie

  • Aide

  • Joie

  • Expression libre des sentiments et des émotions

  • Accueil inconditionnel de soi, de l’autre

  • La notion de jeu, tout est jeu

  • Imagination

  • Créativité

L’être est à la fois ce côté enfant et ce côté adulte, qui abrite de parts intérieures d’enfant et d’adultes qui s’expriment.

Nous sommes tous des grands enfants. Nous ne sommes rien d’autres que des enfants qui avons vieillis, grandi en âge. Mais à l’intérieur de nous-même, quel âge avons-nous réellement ?

L’enfant blessé, c’est cette partie de nous enfant qui pleure, qui est triste dans son cœur d’enfant, qui a perdu ou s’est éloigné du lien avec son essence, ses qualités naturelles. ses capacités.

Cet enfant blessé peut crier pour être entendu. En exprimant de la souffrance, soit s’est résigné au silence, coupant le lien que pourrait avoir ‘adulte avec les spécificités de cet enfant qu’il a en lui et qui a fini pas se taire, par se terrer même au plus profond de lui-même, parfois jusqu’à s’enfermer à double tour.

Le résultat : un adulte triste, pessimiste, qui ne croit plus en la magie de la vie, sérieux,enfant ce sentant seul et abandonné qui ne sait plus jouer, s’émerveiller.

L’adulte et l’enfant sont coupés l’un de l’autre. L’enfant n’est plus câliné, cajolé, aimé. L’adulte en souffre car il ne ressent plus la chaleur de cette relation d’amour. Tout autant que l’enfant à l’intérieur qui se sent seul et abandonné, à juste titre.

L’adulte finit par faire comme si l’enfant n’existait pas, c’est du passé, il fait cela de manière à tenter d’étouffer un mal être car cet enfant représente la mémoire de toutes les souffrances, blessures et manques de l’enfance réelle qui n’ont pas été accompagnée, guéries, écoutées et accueillies.

Mais en même temps que l’adulte se coupe de cet enfant, il se coupe aussi de son essence !

Malgré cela, il est possible de renouer avec cet enfant en soi, car chacun d’ente nous avons un jour perçu le monde au travers des yeux d’un enfant, les perceptions vécues peuvent être révélées à nouveau dans notre vie d’adulte.

Pour cela, il est nécessaire de réparer les sentiments douloureux de l’enfance, comme l’impuissance, l’injustice, le rejet, l’abandon, la trahison, le désespoir, la honte, les meurtrissures, le manque d’amour.

Ces sentiments peuvent simplement être du domaine de la perception, sans pour autant avoir été réellement vécu dans l’enfance. Cela importe peu, l’être a eu ces sentiments dû à des blessures, réelles ou perçues comme réelles, le résultat est le même :

Tant que ces sentiments et blessures ne sont pas réparées, l’adulte ressent des peurs profondes, de la colère, une tristesse installée en lui, c’est une douleur existentielle latente, plus ou moins toujours présente quelque part à l’intérieur, c’est là !

L’adulte voit son expression de liberté amoindrie voire inexistante dès qu’il perd le contact avec son enfant intérieur.

Chaque moment difficile de l’enfance, réel ou perçu, que nous avons vécus sont inscrit dans notre mémoire cellulaire. A chaque situation similaire, même vaguement, vécu à l’âge adulte, la mémoire émotionnelle se met en éveil et les sentiments associés se revivent tels que dans l’enfance, quel que soit le nombre des années passées depuis son origine.

enfant et son chien faisant taire ces ressentisAinsi, l’adulte construit des croyances, limitantes le plus souvent, se construit un monde d’habitudes sécurisantes en apparence, d’adaptation, de résignation, un monde d’illusion de contrôle de sa vie extérieure notamment, qui lui permettent momentanément d’étouffer la souffrance de l’enfant intérieur, l’adulte fait taire ses ressentis plutôt que de les écouter, se donnant la fausse impression que c’est mon douloureux ainsi. C’est un mécanisme de défense, de survie.

En attendant, l’adulte qui est en survie n’est pas en vie !

Pour se libérer du passé et trouver une harmonie relationnelle adulte de maintenant et enfant d’avant, pour en arriver à vivre son enfant intérieur avec toutes ses capacités et qualités actualisé, il faut accepter de rentrer en contact avec cet enfant intérieur, l’écouter et faire la paix avec lui, donc avec soi, cette importante et fondamentale part de soi, pour le légitimer à sa juste place.

Ce dialogue intérieur de l’adulte vers l’enfant est fondamental, il s’agit de mettre à jour toutes les vieilles croyances, libérer des émotions et sentiments douloureux, et de transformer en reprogrammant des croyances aidantes actualisées.

C’est de cette manière de guérir sa relation à soi même que naîtra de nouveau l’enfant intérieur.

Muriel Quilichini