L’hypnose est la sophrologie sont toutes deux des méthodes issues des métiers du bien-être, toutefois, leur approche et leur pratique sont tout à fait différentes. Cette différence permet, en bonne intelligence, une complémentarité professionnelle.

Il est pourtant nécessaire d’éviter toute confusion.

La sophrologie est une discipline corporelle et psychocorporelle qui prend sa source aussi bien en Orient, à partir de l’adaptation de disciplines orientales telles que le yoga, le dhumo tibétain, le zen japonais, qu’en occident, par la pratique de la phénoménologie et de la relaxation. Si le Professeur Alfonso Caycedo, fondateur de la sophrologie dans son ensemble et de la sophrologie caycédienne, s’est beaucoup intéressé à l’hypnose et l’a pratiquée lorsqu’il était médecin en hôpital psychiatrique, il s’en est pourtant détaché, n’y trouvant pas les fondements scientifiques qu’il recherchait pour développer la sophrologie.

L’hypnose n’est pas une discipline mais plutôt un acte de prise en charge d’une difficulté à faire évoluer positivement. Elle se pratique le plus souvent en consultation individuelle et s’intéresse aux ressources inconscientes de l’être humain. La personne qui bénéficie d’une séance d’hypnose est le plus souvent en position statique, le corps au repos, le psychisme est sollicité au niveau de la sensorialité et de l’imagination.

La sophrologie se pratique souvent en groupe comme en individuel, le sophrologue est un pédagogue et transmet des outils  visant l’autonomie de du consultant. Elle peut se pratiquer de manière statique, corps au repos, pendant les phases de relaxation, mais est plus souvent active, par la pratique de mouvements doux et amples qui sollicitent la dynamique corporelle et le mouvement comme éléments fondamentaux du mieux être de la personne. Elle sollicite à la fois le corps et le psychisme.